Accueillir le chaos


Alchimie - L’œuvre au noir : Accueillir le chaos 


Le là, le si le do…  et si je trouvais en moi l’alignement qui fonde  le Grand Soi ?
Et si en moi, au delà et autour grondait le chaos à grand fracas de bris, de casse et de dégât et que cela perce l’ouverture ?


L'oeuvre au noir - Accueillir le chaos - 4eme Audio binaural du Coffret Alchimique

IMPORTANT ! A écouter avec un casque :

CRÉDIT MUSICAL SHUTTERSTOCK : "HIP TECH" DE A-LIST MUSIC+ Voix YLC + Ondes 936 Hz

 
Faisons l’expérience d’agir sur les 2 hémisphères du cerveau afin de vous laisser naturellement créer un réel état d’équilibre : je parle à votre oreille droite reliée à votre cerveau gauche (rationnel, pragmatique, le mental, l’égo…) et à votre oreille gauche pour le cerveau droit (votre imagination, votre intuition, votre partie divine…) Alors prenez soin de bien mettre l’écouteur droit sur l’oreille droite et vice versa. A vos casques, prêt? Allons-y !

 

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L’œuvre au noir – Accueillir le chaos 


Le là, le si le do…  et si je trouvais en moi l’alignement qui fonde le Grand Soi ?
Et si en moi, au delà et autour grondait le chaos à grand fracas de bris, de casse et de dégât et que cela perce l’ouverture ?
Que perce ainsi d’une lance cristalline, la peau de mes limitations.
Que le dur soit perforé et qu’ainsi pointe la nouveauté, qu’ainsi, je sois percée à jour.

Chaud, humide, froid, sèche, dans un bordel inénarrable, qu’importe, c’est paradoxale qu’est ma nature véritable.
C’est pourquoi dans un premier temps je vais accepter, accueillir et saluer le tout venant.
Et puis offrir, offrir tout, tout donner car, à l’instant : je ne suis plus rien.
Offrir et tout donner.
Me mettre à nu, me dévoiler, que je sois percée à jour.
Le paradoxe.
La permission.
Percer à jour.

Et puis, libre comme l’air, j’entrevois le potentiel de cet aveu, le passage, sans jugement, aucun. Aucun jugement, ainsi je m’allège…
Libéré du poids de mes propres balises, je balance tout dans le vide.
Se délitent alors les résidus, les manquements, les fautes, les plaintes, et même les joies et les plaisirs qui s’envolent toutes et tous, qui m’élèvent à la foi, mon amour, à la foi.

Je suis dans le noir et pourtant je ne perçois en moi que lueur, ici, à l’intérieur.
J’ai tout cassé, tout percé et alors que coule à mes pieds ce qui je crois, faisait "moi", armes à terre et genoux au sol, petit à petit, mon dos devient droit.

Coulent les larmes, qu’importe aussi cela, coule l’égo, le moi, le fabriqué pour que naissent alors comme autant de fleurs, mes petites singularités, mes boutons de nacre et de rosée du matin.


Ccile Lume - Paysagiste de l'âme

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