Prendre du recul

2 façons de prendre du recul

Parfois tortue, parfois oiseau, nous pouvons à la fois prendre du recul en nous imprégnant de ce qui nous est proche, de ce qui nous touche ou bien encore en nous détachant de ce que nous vivons et en regardant le tout d’une certaine hauteur pour en voir l’essentiel et ne pas se noyer dans les détails.
 J’aime bien les 2 approches, en fait elles se complètent et nous pouvons ainsi passer du sol au ciel.
Cette idée m’est venue en écoutant les enseignements de Bruno Lallement qui utilise beaucoup d’images dans ses cours et ses conférences et que je suis régulièrement.
J’ai inséré dans cette vidéo des ondes Delta, ce sont celles que notre cerveau fabrique lorsque nous dormons. Elles nous prennent par la main et nous emportent comme dans un rêve, j’espère que vous apprécierez. Le mieux est de faire le voyage avec un casque audio.
Texte de la vidéo

Comme une tortue je regarde ce qui est près de moi,
je vais lentement et tout ce que j’approche me touche,
Je prends le temps et tout ce que je sens amplifie qui je suis.
Subtile et souple, douce, chaude et généreuse,
caressant ainsi la surface du sol, je m’imprègne de la terre et je respire son âme.

Elle me parle et me raconte, me conte ce qu’elle est, ce que je suis.
Elle me porte et je la porte en mon cœur.
Je t’aime tellement, je suis si proche de toi,
Je suis tellement ce que tu es.

J’entends ta mémoire couler le long de tes sillons.
Là, en surface, l’eau s’infiltre et nourrit le sol.
La pluie me trempe, l’eau me raconte.
Comme une tortue, je suis en contact.
Je touche et je suis touchée,
Je suis là, avec toute mon attention.
Je prends le temps et le temps se multiplie.

 

L’horizon ne cesse de changer.
C’est là que le ciel touche la terre.
D’horizons en horizons, de paysage en paysage,
l’herbe se courbe et le vent s’élance.
Le  souffle du monde réunit nos âmes,
le chant des courants percent les nuages
et je m’élève tel un oiseau.

Tel un oiseau je prends de la distance,
tel un oiseau je regarde ce qui est loin de moi,
je vais vite et tout ce que je perçois se simplifie.
Vive, rapide, évidente et fluide,
dansant sur la surface de l’air,
je parfume le monde et me love en tous points.

Si loin du sol, je n’ai plus d’ombre,
si proche du soleil, je suis dans sa lumière.
Je vois ce qui fait sens, je sens ce qui est juste,
ce qui se mesure, ce que nous sommes.
Dans cette clarté, je suis au-delà de moi.

Attentive à ce monde j’en reconnais la beauté, la magie.
car si proche de toi, je sais qui nous sommes.
Tandis que fluide et vive, je m’élève,
je me détache et nous reconnais.

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4 réponses

  1. Francine dit :

    wow Cécile tout est beau : images, musique, paroles et ta voix merci

  2. chaïda dit :

    Bonjour, merci pour votre texte. J’attire juste votre attention sur une faute d’orthographe : « tout ce que je perçoit » s’ècrit « perçois ». Bien cordialement.

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